Les étudiant.es en journalisme de l’IUT de Lannion font revivre la mémoire du Petit Écho de la Mode

Onze étudiant.es de la licence professionnelle de journalisme de l’IUT de Lannion ont passé la semaine du 2 au 6 mai 2022 à Châtelaudren-Plouagat pour raconter l’histoire du Petit Écho de la Mode.
Le Petit Écho de la Mode était un magazine féminin tiré jusqu’à un million et demi d’exemplaires par semaine. Ce qui fait le succès du magazine : le patron-modèle glissé à l’intérieur. À partir de la Seconde Guerre mondiale, les patrons-modèles proposés par le magazine étaient fabriqués à l’imprimerie de Châtelaudren. L’usine employait des centaines d’ouvrier.es, la plupart originaires du bourg et de ses alentours. À l’apogée de la production, huit millions de patrons-modèles sortaient de l’imprimerie chaque année. Ainsi, Châtelaudren habillait la France.

Pendant une semaine, les étudiant.es ont consulté les archives du Centre de Ressources du Petit Écho de la Mode, sont allé.es à la rencontre d’ouvrier.es, de  lecteurs.trices et de Châtelaudrinais.es. Articles, reportages audio-visuels, podcasts et autres productions journalistiques racontent le quotidien des ouvrier.es, l’image  de la « femme » au XXème siècle à travers le magazine ou encore la lutte qui a eu lieu lors de la fermeture de l’usine.
L’ensemble de leurs productions est disponible en ligne : http://petit-echo-mode.infocomlannion.fr

Les créations éditoriales des étudiant·e·s de licence professionnelle en journalisme en 2021

Cette année, les étudiantes et les étudiants de la Licence Professionelle Journalisme de l’IUT de Lannion ont travaillé sur le thème de la désindustrialisation.
Dans chaque spécialité, les groupes ont choisi d’aborder le sujet selon un angle différent : les femmes dans l’industrie agroalimentaire, la robotisation dans l’agriculture, le label Produit en Bretagne et l’histoire de l’industrialisation de territoires bretons.

Le projet des étudiantes et les étudiants en LP Journalisme spécialité Web

Étudiants en licence professionnelle de journalisme spécialité web à l’IUT de Lannion, nous sommes amenés cette année à travailler sur la thématique de la désindustrialisation dans le cadre de notre création éditoriale. Après de nombreuses réflexions autour de la définition de ce terme et des différents enjeux locaux et régionaux auxquels il pouvait renvoyer, nous avons choisi de le prendre à contrepied, en nous intéressant à un territoire en particulier qui dénote lorsqu’on parle de désindustrialisation. Un territoire qui semble résister aux différentes crises économiques, sociales, aux délocalisations et au chômage, qui frappent pourtant de nombreuses collectivités.

Ce qui nous a conduit à nous focaliser sur la ville de Vitré. Située près de Rennes, en Ille-et-Vilaine, la ville de 18 000 habitants traversée par la ligne de chemin de fer et la quatre voies en direction de Paris se trouve à un nœud géographique stratégique. Mais ce n’est pas tout : elle présente de nombreux indicateurs qui attestent d’une certaine réussite économique. Installation de nombreuses entreprises, fiscalité avantageuse, politique municipale de soutien aux entreprises…Parmi eux, un des taux de chômage les plus faibles de France, au point que les entreprises peinent à recruter. Une exception en Bretagne, où la crise sanitaire a touché de plein fouet le secteur économique. Pourtant, à Vitré, le pouvoir d’achat se maintient et reste largement au-dessus de celui des villes environnantes. C’est aussi l’une des communes bretonnes les plus subventionnées par la région.

Le Groupe web de la LP journalisme

Nous avons donc choisi de décrypter l’ensemble de ces éléments propres au territoire de Vitré sous la forme d’une enquête long-format, en essayant de se départir de la “success story” qui en est habituellement faite, afin de voir en quoi des conditions locales bien particulières ont permis de construire ces avantages : quelle est alors la “recette” Vitréenne ? Quel rôle ont joué les acteurs politiques locaux ? Cette réussite se fait-elle au détriment des bassins d’emplois voisins et des Vitréens ? Ce sont les questions auxquelles nous apporterons des éléments de réponse.

Suivez le Making-of des productions des étudiants en licence professionnelle :

Les étudiantes et les étudiants en licence professionnelle spécialité radio présentent leur projet d’année

Cette année, nous avons choisi, nous les étudiant.e.s en licence professionnelle de journalisme radio à l’IUT de Lannion de vous présenter un projet qui nous tient à coeur. De janvier à mai 2021, nous allons réaliser un podcast sur une association bien connue sur le territoire breton : Produit en Bretagne.

Ce projet a trouvé racine dans un thème donné par l’équipe enseignante de l’IUT de Lannion : la désindustrialisation. Un mot qui nous a posé, beaucoup de questions. Qu’est-ce que cela veut dire ? La désindustrialisation, sur quel territoire ? À l’échelle d’une ville ? D’un département ? D’une région ? Au terme de désindustrialisation fait écho, de fait, l’industrialisation. Un nombre de questions auxquelles nous avons souhaité répondre, dans le cadre d’un projet de cinq mois, de janvier à mai 2021. Nous avons fouillé, cherché, fouiné avec le journaliste Ronan Le Mouhaer, qui nous encadre pour ce projet. Il nous a fallu trouver un sujet qui se rapporte à ce thème. Nous avons alors, au détour d’une énième réunion groupée, pensé à ce logo jaune et bleu estampillé sur des produits dans les magasins alimentaires. Derrière se trouve Produit en Bretagne.

Travailler sur l’association Produit en Bretagne s’est trouvé être le sujet le plus pertinent pour notre groupe radio. Mais quel est le lien entre la désindustrialisation et cette association bretonne ? En 1993, il est fondé par une poignée de chefs d’entreprises finistériens, représentants de l’agro-alimentaire et de la grande distribution. Ils ont voulu se fédérer pour ensemble lutter contre la disparition de leurs entreprises. De là est née l’idée de cette association, avec pour volonté première favoriser la création d’emplois en Bretagne. Depuis, 472 entreprises ont adhéré. L’agroalimentaire n’est plus le seul secteur représenté au sein de cette association. Le secteur des services est de plus en plus présent. Même la culture. Par exemple, Produit en Bretagne organise tous les ans un Prix Musical et un Prix des Libraires. C’est à partir de ce moment-là que nous avons unanimement validé notre choix que de travailler sur ce sujet.

Les étudiants en spécialité radio

Concernant le format, nous sommes en radio, donc plusieurs choix se sont présentés pour satisfaire notre et votre ouïe : podcast, émission de radio, en direct ou non, plateau radio directement sur le terrain. Notre choix s’est, finalement, orienté vers le podcast. Plus de souplesse, plus de liberté, ce qui nous permettra de condenser l’information en cinq épisodes d’une vingtaine de minutes. Un format qui n’est ni trop long (pour ne pas vous perdre) ni trop court (pour ne pas pas vous frustrer non plus). Mais la vidéo sera malgré tout présente sur nos réseaux sociaux. Vous pourrez suivre nos coulisses, nos interviews, nos déplacements à travers la Bretagne. En fait, vous pourrez presque travailler avec nous, depuis chez vous. Des épisodes à écouter le 24 mai sur les plateformes de podcasts et ondes hertziennes, à suivre sur nos réseaux sociaux.

 

Suivez le Making of des productions des étudiants en licence professionnelle :

Les créations éditoriales des étudiant·e·s de licence professionnelle en journalisme en 2020

En dépit du confinement, les étudiants ont continué à travailler sur leur projet éditorial, sur la thématique de l’environnement, en adoptant des points de vue originaux : la gestion des déjections humaines et animales, l’impact des rejets des stations d’épuration sur la filière ostréicole dans le golfe du Morbihan, l’utilisation des plantes médicinales en Bretagne, les pêcheurs face au confinement…

 

Un projet sur le Web:
« Dans le Morbihan, le réseau d’assainissement défaillant empoisonne les huîtres et les consommateurs »

Une enquête sur le norovirus, le virus de la gastro-entérite qui a contaminé des huîtres l’hiver dernier. Comment se retrouve-t-il dans les coquillages et quel est l’impact pour les éleveur·euses d’huîtres ? Les étudiant·es de la spécialité web se sont intéressé·es à ces questions et aux défaillances des systèmes d’assainissements.
Vous pouvez la consulter ici.

 

Pêche et coronavirus : comment s’en sortent les pêcheurs bretons

Les pêcheur·euses breton·nes à l’épreuve du Covid-19

« Les pêcheur·euses breton·nes à l’épreuve du Covid-19 » : Une émission de radio d’une quarantaine de minutes qui vous parlera des difficultés des pêcheur·euses breton·nes. La fermeture des restaurants pendant le confinement a entraîné des difficultés supplémentaires pour la profession qui fai déjà face à un prix du poisson toujours plus bas, à la concurrence des produits importés de l’étranger et aux incertitudes des aides de l’État. Les étudiant·es de la spécialité radio ont rencontré plusieurs pêcheur·euses pour vous raconter leur quotidien.

L’émission diffusée sur les antennes des radios membres du réseau de la CORLAB et sur la plateforme de podcast du Télégramme. Vous pouvez écouter cette série audio ici.

 

«Les fleurs du Bien»

Les étudiant·es de la spécialité télévision se sont demandé·es si l’utilisation des plantes médicinales était une pratique saine et respectueuse de l’environnement en Bretagne. Pour cela, elles et ils ont rencontré plusieurs professionnel·les du secteur. Les trois épisodes de la webséries durent chacun entre six et huit minutes et sont disponibles sur Tébéo, Tébésud et TV Rennes.

Il est disponible sur le site de TébéO.

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«Boozh», un mook sur les déjections

 

Les étudiant·es de la spécialité magazine ont voulu s’intéresser à toutes les facettes des déjections : les côtés positifs, comme l’engrais utilisé par les particulier·ères, mais également la source de pollution qu’elles peuvent rapidement devenir, notamment à cause de l’agriculture intensive. Pour cela, nous avons rencontré des acteur·rices majeur·es de l’assainissement, des agriculteur·rices, des scientifiques, mais aussi des citoyen·nes qui s’interrogent sur l’empreinte écologique de leurs déjections.

 

 

 

 

Les projets éditoriaux de la licence journalisme de l’IUT de Lannion sont réalisés grâce au soutien de la région Bretagne.

Participez aux portes ouvertes le 7 mars à Lannion

Le samedi 7 mars prochain, l’IUT de Lannion organise ses portes ouvertes, une occasion de venir découvrir le Campus de L’IUT et d’en apprendre plus sur le département information et communication et ses formations.

 

Le samedi 7 mars prochain, de 9 h à 16 h 30 l’IUT de Lannion vous propose de découvrir son offre de formation.
Les étudiant·e·s et toute l’équipe du département seront présents pour répondre aux questions que vous vous posez sur les formations (en communication et en journalisme) et sur la préparation de votre dossier d’inscription

Si vous voulez :

  • Découvrir les réalisations des étudiants,
  • Savoirs quels sont les cours proposés
  • Visiter les studios de télévision et de radio,
  • Suivre des conférences de présentation des parcours de formation, mais aussi sur la formation en alternance,
  • Visiter les équipements du Campus (bibliothèques, CROUS, espace vie étudiante…)
  • En apprendre plus sur les associations et la vie étudiante à Lannion.

Nous sommes à votre disposition toute la journée pour vous présenter les DUT Journalisme, Communication et La licence professionnelle en Journalisme.

Le même jour, les autres établissements d’enseignement supérieur de la ville ouvreront aussi leurs portes ( ENSSAT, Lycée Le Dantec)